Lyrics
Je t’ai dans la peau,
Y a rien à faire.
Obstinément, tu es là.
J’ai beau chercher à m’en défaire,
Tu es toujours près de moi.
Je t’ai dans la peau,
Y a rien à faire.
Tu es partout sur mon corps.
J’ai froid, j’ai chaud.
Je sens la fièvre sur ma peau.
Après tout, je m’en fous de ce qu’on peut penser.
Je n’peux pas m’empêcher de crier.
Tu es tout pour moi, j’ suis intoxiquée
Et je t’aime, je t’aime à en crever.
Je t’ai dans la peau,
Y a rien à faire.
Obstinément, tu es là.
J’ai beau chercher à m’en défaire,
Tu es toujours près de moi.
Je t’ai dans la peau,
Y a rien à faire.
Tu es partout sur mon corps.
J’ai froid, j’ai chaud.
Je sens tes lèvres sur ma peau.
Le rideau tombe avant la fin
Avant la fin du troisième acte
Les belles sorties pour comédiens
Ça n’intéresse pas le destin
Des fois, la vie ça commence bien
Quand ça commence mal, on s’en tire
Mais pour finir, on n’y peut rien
Le rideau tombe avant la fin
Tous ceux du coin qui l’ont connu
Aussi bien qu’ moi pourront vous dire
« D’abord on n’ voyait qu’ son sourire
Des types comme ça, on n’en fait plus »
Bien sûr, les autres étaient jaloux
Mais ça n’avait pas d’importance
Il portait avec lui la chance
Il était le premier partout
C’était lui qui gagnait toujours
Au poker d’as comme en amour
Toujours joyeux, toujours content
Il était fait pour vivre cent ans
Le rideau tombe avant la fin
Avant la fin du troisième acte
Pourtant c’est moi qu’il a voulue
Y avait pourtant d’ la différence
Entre sa veine et ma malchance
C’est peut-être ça qui lui a plu
Pour lui y avait trop de bonheur
Il fallait bien qu’il le partage
Mais il conservait l’avantage
Peut-être qu’il n’avait pas d’ cœur ?
Il disait « J’ suis comme les statues
On s’ fait mal quand on m’ tape dessus
On n’a jamais pu m’entamer »
Il a eu tort de me tenter !
Le rideau tombe avant la fin
Avant la fin du troisième acte
Autour de nous, y a les malins
Qui savent diriger leur destin
Le monde entier leur appartient
Tant que se joue la comédie
Mais ils oublient qu’on n’y peut rien
Le rideau tombe avant la fin
On n’ sait pas jouir de ses trésors
On n’ sait pas profiter d’ sa veine
J’ai voulu lui faire un peu d’ peine
Il était trop riche et trop fort !
Quand il m’a trouvée dans un bal
Avec un type sans importance
Il a dit « C’est fini ma chance
C’est la première fois qu’on m’ fait mal »
On n’ sait pas s’il a voulu s’ tuer
Ou si la guigne s’en est mêlée
On l’a trouvé au p’tit matin,
Sa belle bagnole dans un ravin
(Le rideau est tombé … à la fin)
Je ne crois plus aux beaux matins
La nuit tombe beaucoup trop vite
Et le destin ne promet rien
Le rideau tombe avant la fin
Toi, tu dors la nuit.
Moi, j’ai de l’insomnie.
Je te vois dormir.
Ça me fait souffrir.
Tes yeux fermés,
Ton grand corps allongé,
C’est drôle, mais ça me fait pleurer.
Et soudain, voilà que tu ris.
Tu ris aux éclats en dormant.
Où donc es-tu en ce moment ?
Où donc es-tu parti vraiment ?
Peut-être avec une autre femme,
Très loin, dans un autre pays,
Et qu’avec elle, c’est de moi que tu ris…
Toi, tu dors la nuit.
Moi, j’ai de l’insomnie.
Je te vois dormir.
Ça me fait souffrir.
Lorsque tu dors,
Je ne sais pas si tu m’aimes.
T’es tout près, mais si loin quand même.
Je suis toute nue, serrée contre toi
Mais c’est comme si j’étais pas là.
J’entends pourtant ton coeur qui bat.
Je ne sais pas s’il bat pour moi.
Je ne sais rien, je ne sais plus.
Je voudrais qu’il ne batte plus, ton coeur,
Si jamais un jour tu ne m’aimais plus…
Toi, tu rêves la nuit.
Moi, j’ai de l’insomnie.
Je te vois rêver.
Ça me fait pleurer.
Voilà le jour et soudain, tu t’éveilles
Et c’est à moi que tu souris.
Tu souris avec le soleil
Et je ne pense plus à la nuit.
Tu dis des mots toujours pareils :
« As-tu passé une bonne nuit ? »
Et je réponds comme la veille :
« Oui mon chéri, j’ai bien dormi !
Et j’ai rêvé de toi comme chaque nuit… »
Dans le grand studio
De cinéma,
Sur le plateau,
Tout le monde est là,
Les deux vedettes et les acteurs,
Metteur en scène et producteur,
Décorateurs, et assistants
Et puis la foule des figurants.
On va tourner la première scène
Du nouveau film d’après Carmen
Et quelqu’un crie: « Silence ! On tourne ! »
Carmen’s story! Carmen’s story!
Comme si le destin, tout simplement
N’attendait plus que ce moment,
Il vient frapper en cet instant
Parmi la foule des figurants.
Alors soudain, elle l’aperçoit,
Il lève la tête, et il la voit,
Et dans leurs yeux il y a l’amour,
Mais un amour de fin des jours…
Et quelqu’un crie: « Très bon ! Coupez ! »
Carmen’s story! Carmen’s story!
Elle ne voit que lui dans le studio,
Il ne voit qu’elle sur le plateau,
Et dans la foule des figurants
Habit brodé, habit clinquant,
En somnambules, au fil des jours,
Illuminés par leur amour,
Sans le savoir, transfigurés,
Ils sont Carmen et Don José,
Et quelqu’un crie: « Silence ! On tourne ! »
Carmen’s story! Carmen’s story!
Mais dans le studio de cinéma,
Voilà Qu’un jour il l’aperçoit
En train de rire, rire aux éclats
Avec cet homme qui est là-bas…
Ca lui fait mal, il veut partir…
Mais le destin doit s’accomplir
Et dans la foule des figurants
Elle est tombée, sans même crier…
Quelqu’un a dit: « Très bon ! Coupez ! »
Carmen’s story! Carmen’s sto….
Je ne veux plus laver la vaisselle
Je ne veux plus vider les poubelles
Trier le linge sale de l’hôtel
Brûler mes mains dans l’eau d’ Javel
Car j’ai un amoureux
Amoureux, nom de Dieu
Il mesure un mètre quatre-vingts
Ça en impose, crénom d’un chien
Tout le monde me dit qu’ c’est un vaurien
Mais comme je suis une fille de rien
Ça les embête qu’on s’aime bien
Mais moi, j’ l’aime bien, mon propre à rien
Je ne veux plus laver la vaisselle
Je ne veux plus vider les poubelles
Trier le linge sale de l’hôtel
Brûler mes mains dans l’eau d’ Javel
Car j’ai un amoureux
Amoureux, nom de Dieu
Il a quèque chose dans l’ fond d’ ses yeux
Un drôle de truc qui fait sérieux
J’ai l’impression que j’ monte aux cieux
Et que je rencontre le bon Dieu
Alors j’y parle d’ mon amoureux
Et y m’ promet qu’on sera heureux
Je ne veux plus laver la vaisselle
Je ne veux plus vider les poubelles
Trier le linge sale de l’hôtel
Brûler mes mains dans l’eau d’ Javel
car j’ai un amoureux, amoureux nom de Dieu
J’ai péché par orgueil
De t’avoir tout à moi
Dans un simple clin d’oeil.
Mea culpa !
J’ai péché par envie
De me donner à toi
En te donnant ma vie.
Mea culpa !
Et puis par gourmandise,
Illuminée par l’éclat de tes yeux,
J’ai bu ta bouche et je me sentais grise
… car je buvais du feu !
J’ai péché par paresse
Quand j’ai connu tes bras,
Berceau de mes caresses.
Mea culpa !
Que ceux qui n’ont jamais péché
Me jettent la première pierre.
Que ceux qui n’ont jamais aimé
Me refusent une prière.
J’ai péché par colère
Contre toi, contre moi,
Contre toute la terre.
Mea culpa !
J’ai péché par luxure,
Chaque soir, dans tes bras,
Mais mon âme était pure.
Mea culpa !
Et puis par avarice,
Je t’ai caché dans le fond de mon coeur
Pour mieux t’y adorer avec délice
A l’abri des voleurs.
Ainsi donc, tu le vois,
J’ai péché les sept fois
Rien qu’à cause de toi.
Mea culpa !
Mais un jour,
Si tu me le demandais,
Oh ! mon amour !
… Je recommencerais.
Mea culpa ! Mea culpa !
Ils sont partis dans un soleil d’hiver
Ils sont partis courir la mer
Pour effacer la peur
Pour écraser la peur
Que la vie a clouée au fond du coeur
Ils sont partis en croyant aux moissons
Du vieux pays de leurs chansons
Le coeur chantant d’espoir
Le coeur hurlant d’espoir
Ils ont repris le chemin de leur mémoire
Ils ont pleuré les larmes de la mer
Ils ont versé tant de prières:
« Délivrez-nous, nos frères!
Délivrez-nous, nos frères! »
Que leurs frères les ont tirés vers la lumière
Ils sont là-bas dans un pays nouveau
Qui flotte au mât de leur bateau
Le coeur brisé d’amour
Le coeur perdu d’amour
Ils ont retrouvé la terre de l’amour.
Du temps de votre vie,
Vous vous appeliez Sophie
Et vous étiez jolie
Mademoiselle Sophie
Vos rêves plein de folies
et votre fantaisie
vous firent la plus jolie
Mademoiselle Sophie
Oh Sophie, Sophie
Vous aviez de beaux cheveux
Un sourire délicieux
Des rêves plein les yeux
Quel être merveilleux
Vous faisiez dans la vie
Oh, Mademoiselle Sophie
Un homme sans fantaisie
Dont vous aviez envie
Entra dans votre vie
Mademoiselle Sophie
Il vous a dit chéri,
Je vous aimerais pour la vie
Il vous avait menti
Mademoiselle Sophie
Oh, Sophie, Sophie
Ne vivant que pour lui
Vous laissiez vos amis
Pour ne penser qu’à lui
Mais il n’a pas compris
Un jour, il est parti
Oh, mademoiselle Sophie
Adieu la fantaisie
Adieu votre folie
Vous n’aimiez plus la vie
Mademoiselle Sophie
Un triste soir de pluie
Donna à Dieu l’envie
De vous prendre la vie
Mademoiselle Sophie
Oh, Sophie, Sophie
Mais ce que vous a-t-il pris
De nous quitter ainsi
Sans nous avoir rien dit
Laissant tous vos amis
Vous avez tué la vie
Oh, mademoiselle Sophie
Du temps de votre vie,
Vous vous appeliez Sophie
Et vous étiez, oh vous étiez jolie
Mademoiselle Sophie
A l’ voir comme ça, un homme c’est rien,
Mais pour peu qu’il vous intéresse,
Ça tient d’ la place, crénom d’un chien.
Celui pour qui j’ai des faiblesses
N’est pas tellement joli garçon
Mais il ressemble à ma chanson.
Un homme comme les autres,
Un homme parmi tant d’autres
Et pourtant…
Personne n’a sa voix,
Personne n’a ses yeux.
Quand je l’aperçois,
J’en ai plein les yeux
Et je l’aime…
Un homme comme les autres,
Un homme parmi tant d’autres
Et pourtant…
Nous avons des nuits
Toutes remplies d’amour,
Serrée contre lui
Jusqu’au petit jour
Où l’on s’aime…
Un homme comme les autres,
Un homme parmi tant d’autres.
Voilà des mois qu’il est parti.
Les gens m’ont dit : « On s’en console. »
Probable qu’ils avaient menti.
J’ai l’impression que j’ deviens folle.
Jamais, jamais je ne l’oublierai.
Jusqu’à la fin, je l’attendrai.
Un homme comme les autres,
Un homme parmi tant d’autres
Et pourtant…
En fermant les yeux,
Je revois soudain
Quand, dans mes cheveux,
Il glissait ses mains
Et je l’aime…
Un homme comme les autres,
Un homme parmi tant d’autres
Et pourtant…
Dans mes souvenirs,
Je nous vois danser,
Je vais me blottir,
Lui va m’emporter.
Et je l’aime…
…
Un homme parmi tant d’autres…
Elle a dit : « Tu sais, nous deux, c’est fini !
A quoi ça sert de s’accrocher ?
Il faut savoir garder sa dignité,
Et puis… j’aime pas voir un homme pleurer…
Il vaut mieux qu’on se quitte bons amis,
Comprends, aide-moi, et souris… »
Alors il a fait comme elle demandait :
Devant elle, en partant, il chantait
Là-là-là…
Elle a dit : « Tu sais, nous deux, c’est fini !
A quoi ça sert de s’accrocher ?
Il faut savoir garder sa dignité,
Et puis… j’aime pas voir un homme pleurer… »
Quand il s’est couché seul dans son grand lit,
Alors d’un coup, il a compris
Que ça serait plus dur qu’il ne le pensait,
Et tout seul dans son lit, il pleurait…
Ah-ah-ah…
Il a dit : « J’peux pas croire que c’est fini !
Je sens que je vais m’accrocher…
C’est très beau de garder sa dignité
Et ça fait tellement de bien de pleurer.
Quand je pense au jour qui va se lever,
Aux choses qu’il me faudra cacher,
Je sens que j’pourrai jamais m’habituer… »
Pour finir dignement, il s’est…